Soir

Ce soir

il n’y aura que ce qui reste d’un jour.

 

L’incertitude persistante d’être plus avant

ou d’avoir perdu encore quelques arpents.

 

Nette évocation, inexacte, des impressions produites

par ce qui a pu être rencontré en dehors et en dedans.

 

La crainte d’une fin

et le repos auquel peu peut prétendre un mérite.

 

La lumière, vive avant le crépuscule,

qui masque le décès des heures dans de derniers éclats.

 

Une primauté du vague sur le précis, prémices au sommeil.


Le tranchant émoussé d’un passage d’un jour à l’autre.