Polyphème G.

Polyphème documente ce que créer provoque. Le geste trouve son sens en lui-même plus qu’en son résultat. Polyphème ajoute ainsi le geste au geste pour traduire, et non décrire, ce qui est éprouvé, comme épreuve, appui et passage, et qui est ce qui provoque l’acte de création, et qui est provoqué par lui.
Il s’agit d’une parole prise d’une place particulière, qui n’explique pas, mais se découvre en se formalisant. Les mots utilisés ne sont pas définis autrement que par leur usage.
Il pourrait s’agir d’une forme de lyrisme analytique. Une énonciation visuelle et verbale qui s’élabore pour former non un système d’explication, mais de l’énonciation elle-même.
La réflexion fait de ces mot des images.

Rien de ce qui est dit ici n’est vrai, mais chaque mot est réel.

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