Confusion

Une confusion épaisse et pâteuse étreint les actes

et l’intention d’aimer.

L’âme est malhabile et s’émeut sans mouvement, enterrée dans une glaise humide.

Elle tremble et boîte, abimée par la somme et la soustraction des jours.

Elle tente d’échapper aux mains qui l’enserrent, froides et calleuses,

et couvertes de terreau.

 

Les couleurs tentent de paraître belles et pourraient donner corps à la quête,

mais elles sont la débâcle de la mesure, les ondes inaudibles et brouillonnes

que ne perçoit plus l’envers des vérités.

 

L’assemblage détraque le désir d’un tout et façonne l’incohérence en forme de fréquences,

Les affres brouillés des ordres chromatiques

adorent un bien.