Porte

Une porte sans ouverture est un mur trompeur que je heurte du crâne à chaque tentative de traversée.
Les coups violents ne l'entament pas plus que ceux faits pour interpeller un hypothétique gardien.





La porte épure l'épreuve et l'espoir.
Face à elle et à l'inconfort de son refus ne reste que l'acceptation de son existence qui ne dit rien de ce sur quoi elle ouvrirait. Rien non pas au sens qu'elle dissimulerait un autre ou un ailleurs, mais au sens de l'impossibilité d'un néant puisque la porte au moins s'impose.
Frapper constate.